Saint Goerges terrassant le dragon (National Gallery)
Résumé
→ Saint Georges et le dragon est une huile sur toile de 55,6 x 74,2 cm du peintre Paolo Uccello, peinte vers 1470. Initialement partie de la collection de Karol Lanckoroński, elle est exposée à la National Gallery de Londres. Le saint, sur un cheval pommelé blanc cabré à droite, porte une armure assis sur une sellerie rouge. Sa lance traverse la composition en une diagonale aboutissant dans la gueule du dragon déployant ses ailes ; sa robe est verte, ses ailes portent des anneaux de couleur. La princesse, peinte de profil, livre le dragon à St Georges d'une main tandis que la seconde, relevant un pan de sa robe, maitrise la bête par une laisse. Derrière eux la grotte s'ouvre dans une roche aux contours stylisés et révèle une source. Le sol est parsemé de carrés d'herbe sombre comme un parterre. Le ciel, sombre également, comporte de petits nuages bleus ainsi que la Lune en croissant très fin. Un tourbillon surplombe le cavalier au-delà d'arbres vert foncé. Au loin, on aperçoit des collines ainsi que des remparts indiquant la distance séparant la scène de la ville de Silène. Dans ce tableau allégorique, le peintre italien nous présente le combat du le bien contre le mal, le chevalier – figurant le bien – étant vainqueur du dragon. Le dragon se soumet à saint Georges, tandis que la princesse tient la bête terrifiante en laisse. Derrière eux, la grotte prend des contours stylisés et révèle une source. À cheval, le saint porte une armure. Sa longue lance transperce la tête d’un dragon déployant des ailes décorées d’anneaux de couleur. Un tourbillon de nuages noirs et blancs semble suivre le cavalier, figurant le combat du bien contre le mal qu’il est en train de mener. Le cheval blanc représente son courage et ses qualités, le dragon tenu en laisse est le symbole du mal. Dans la princesse, on peut voir à la fois l’évocation de l’Église, que Georges défend, et celle du bien. La grotte est ce lieu sombre où se réfugie le mal. Les personnages sont vêtus de superbes tenues portées à la Renaissance, bien éloignées de celles de l’Antiquité romaine. Vue de profil, la princesse tient en laisse le monstre, et reste pourtant calme ! Sa robe, soulevée en un geste gracieux, laisse apparaître de fines poulaines. La composition suit une perspective stricte: le combat est placé au premier plan, les grottes et les nuages au second, les montagnes et le paysage dans le lointain. Tout est ordonné, pour que les spectateurs comprennent sans difficulté l’histoire racontée par le tableau.
Informations
Date de sortie : 00/1600Statut : Edition originale
Série : SAINT GEORGES (N° )
Editeur : NATIONAL GALLERY LONDRES
Catégorie : Peinture
Genre : ART VISUEL
Age : A
Biblio : N
Pages : 0
Prix : 0.00 0
Créateur(s) : UCCELLO Paolo