Bitterwood
Résumé
→ Imaginez un monde où les dragons représente la civilisation dominante et vous aurez la trame de base de ce premier roman de l’auteur américain James Maxey. Des dragons structurés en espèces différentes (Célestes, terrestres…) et évoluant dans l’équivalent d’une société médiévale où les humains représentent le peuple asservi et corvéables à souhait. Une entrée en matière soulevant toutes sortes de questions et d’habiles retour en arrière mettent en lumière tout au fil des pages la trajectoire du héros humain ayant donné son nom au titre du livre, « Bitterwood ». Une légende parmi les hommes, celui qui a osé s’élever contre la tyrannie des dragons et qui décime leurs rangs en se glissant toujours entre les mailles des filets tendus pour le capturer. Jusqu’au jour où il tue Bodiel, le fils préféré du roi dragon Albekizan. En représailles celui-ci, fou de douleur, décrète l’extermination de l’espèce humaine. Pour mener ce projet fou à son terme le tyran s’adjoint l’aide de Blasphet, un dragon psychopathe qui a l’idée de créer le mythe de Ville Libre, une sorte de paradis promis aux humais où ils seraient libérés de la tutelle des dragons, mais en vérité une sorte de camp de concentration où ils seront entassés dans le but de les éradiquer de la face de la Terre. Toutefois, tous les dragons ne partagent pas cette soif de carnage et, en particulier le mage royal Vendevorex prêt à tout pour sauver Jandra, son humaine domestique envers qui il se sent redevable pour un ancien crime qu’il a commis. Un mage qui en arrive à s’allier à Bitterwood le héros de la résistance, ainsi qu'à Shandrazel, le fils banni du roi Albekizan afin de contrer les penchants génocidaires de son espèce. Dés lors le lecteur est entraîné dans une course poursuite sanglante conduite par Zanzeroth, un traqueur dragon d'expérience, durant laquelle on en apprendre un peu plus sur le passé tragique de Bitterworth et sur son éventuelle capture qui sonnerait le glas de la résistance humaine, Fertile en rebondissement l’intrigue passe allègrement de la Fantasy à la Science-Fiction avec des révélations finales qui nous ouvrent de nouvelles perspectives sur la civilisation saurienne, ses origines et son rapport avec le passé de la Terre, car c’est bien sur notre planète que se déroule les trois tomes de la cette trilogie, comme cela a pu être le cas dans la fameuse Planète des singes de Pierre Boulle. L’ensemble présente un univers féodal fort crédible avec des dragons très anthropomorphiques, ce qui les distingue des autres séries mettant en scène ces animaux fabuleux tels que, par exemple, les Rois Dragons de Stephen Deas ou l’Age de feu de E . E. Knight qui maintiennent les redoutables cracheurs de feu dans une identité animale à part entière prise en tant que race supérieure ou simplement différente, mais totalement dissociée du comportement humain de base. Un roman qui, en définitive, privilégie l'action, apportant un réel dynamisme dans la structure d'un récit qui, sans être d'une originalité criante, fonctionne suffisamment pour capturer l’attention du lecteur, ce qui est somme toute, représente le but recherché d’un livre
Informations
Date de sortie : 10/2012Statut : Réédition
Série : Age des dragons (l') (N° 1)
Collection : Pocket Science-Fiction/Fantasy (N° 7068)
Editeur : Pocket
Catégorie : Roman
Genre : Dragon saga
Age : A
Biblio : O
Pages : 542
Prix : 9.10 €
Auteur(s) : MAXEY James
Couverture(s) : GRAFFET Didier
Traducteur(s) : CURIE Clémentine