Brume des spectres (la)

Résumé

→ Lorsque, après le naufrage de sept vaisseaux de leur flotte, le second du Brian recueille un naufragé dans sa chaloupe, il ne sait pas encore qu’il vient de tirer de l’eau le prince Arithon s’Ffalenn, celui qui l’on appelle le Maître de l’Ombre, et que son père Avar s’Ffalenn, le roi des pirates de Karthan, était mort dans le combat naval. Drogué, afin d’annihiler ses pouvoirs de sorcier, il est emmené devant le roi d’Armoth qui lui voue une haine féroce à lui le bâtard engendré par son épouse lorsqu’elle l’a quitté pour rejoindre le roi pirate. Une haine transformée en vendetta qui avait versé le sang de plusieurs milliers d’hommes entre l’Amroth et les pirates de Karthan. La sentence promulgué par le roi condamne Arithon a être banni par la porte de Finismonde. Mais ce faisant elle inclut également son demi-frère, Lysaer dans la même peine selon la volonté du Haut-Mage, l’oncle d’Arithon, qui a prononcé cette malédiction. Perdus dans le désert le deux demi-frères parviennent à franchir le portail magique de Mearth et arrivent dans le monde d’Athèra où les attend Asandir, le sorcier de la Fraternité des Sept et par Dakar, le prophète fou, ils apprennent qu’ils sont les élus attendus par ce monde pour combattre la Brume Spectacle qui le recouvrait depuis le conflit généré par Davien, ancien sorcier de la Fraternité des Sept, qui avait provoqué un conflit entre les cinq royaumes d’Athèra et ainsi entraîné la chute des Hauts Rois qui assuraient l’équilibre de ce monde. Cette flétrissure rendit ce monde malade, obscurcissant en partie le soleil. Mais une prophétie plu ancienne que le spectre annonçait la venue de princes du monde océan de Dascen Elur, d’anciens héritiers de la lignée royale d’Athèra, qui apporteraient le moyen de restaurer la lumière du soleil et de guérir la terre. Or Arithon portait sur son flanc Alithiel, l’une des épées magiques forgées par l’armurier paravien Ffereton s’Darien à partir des débris d’une étoile tombée du ciel, et il pouvait ainsi représenter le Fléau de la Brume spectrale tant attendu. Toutefois, seule l’alliance de ses pouvoirs avec celle de son demi-frère Lysaer peuvent chasser l’obscurité qui règne sur Athèra. Mais si Lysaer est un prince éduqué pour hériter d’une couronner qui ne contrôle qu’imparfaitement le don de lumière dont il dispose, Arithon, élevé par les mages, domine les forces des ténèbres. Et des années de haines dévorent ces deux êtres séparés par les affres d’une cruelle guerre de sang. Il faudra tous les efforts d’Asandir pour les forcer à se supporter, mieux à s’entendre car, entre les mains de ces demi-frères reposent l’équilibre du monde, son harmonie et son avenir. Dés lors débute pour eux un fabuleux périple dans le monde d’Athèra, émaillé de nombreuses rencontres comme celle de Felirin le ménestrel ou d’Elaira, Morriel et Lirenda, les enchanteresses koranies dotées du don de clairvoyance, ainsi que de Sethvir, le sorcier archiviste de la tour d’Althain, qui ne manque aucune bribe de leur fabuleux périple. Le premier tome d’une trilogie de Fantasy de haute volée qui démontre que pour le public français Janny Wurts méritait mieux que la publication de sa collaboration avec Raymond E. Feist pour La trilogie de l’Empire. Elle déploie en effet dans ce livre toute l’étendue de son talent, entraînant le lecteur dans une intrigue qui, bien que linéaire, offre de multiples ramifications et propose une foule de personnages secondaires qui savent se montrer attachant tout en n’encombrant pas la trame principale du récit. Le début d’une magistrale épopée, remarquablement bien écrite, et qui sait parfaitement maintenir le suspense en dépit des 700 pages à petits caractères qui composent ce pavé digne des meilleures productions de la Fantasy contemporaine. L’idée de base de cette œuvre lui est venue après avoir vu un film sur la bataille de la Lande de Culloden. L’expérience lui a fait aborder sous un autre angle les appréciations historiques sur les gagnants et les perdants trop dépendantes à ses yeux d’un droit moral s’appuyant uniquement sur le côté arbitraire par rapport aux événements retracés. Pour elle à chaque question, il y a deux côtés. Une ambivalence présentée dans sa série par la présence de deux demi-frères. L’intrigue explore dés lors les ironies de la moralité où, ce qui apparaît juste d’un côté, devient répréhensible vu de l’angle opposé, ce qui est apparemment bon pour plusieurs causant souvent bien des souffrances à la minorité non-conformiste. Ainsi les lecteurs sont invités à un voyage qui embrasse deux points de vue à travers les interactions entre les personnages phares du récit. Habillant de la sorte son roman d’un fond de Fantasy, Janny Wurts en a profité pour explorer à sa guise les angles innombrables de nos temps troublés ans risque d’offenser des sensibilités personnelles, tout en s’efforçant d’ébaucher la carte d’une conscience planétaire en perpétuelle évolution (:The war of light and shadow 1.The curse of the mistwraith, HarperCollins UK, 5)

Informations

Date de sortie : 09/2008
Statut : Edition originale
Série : GUERRES DE L'OMBRE ET DE LA LUMIÈRE (N° 1)
Collection : Bragelonne Fantasy (N° )
Editeur : Bragelonne
Catégorie : Roman
Genre : Monde parallèle
Age : A
Biblio : O
Pages : 738
Prix : 25.00 €


Auteur(s) : WURTS Janny
Couverture(s) : LABARRE Amandine
Traducteur(s) : VETILLARD Anne