Maison d'oubli (la)

Résumé

→ Voici le premier volet de l’œuvre la plus ambitieuse d’Elisabeth Vonarburg, un roman découpé en 4 parties (à venir Le dragon de feu, Le dragon fou et La maison d’équité) fascinante saga familiale imprégnée d’une intense profondeur psychologique et d’une grande spiritualité que l’on retrouve dans la formidable puissance évocatrice de cet auteur majeur de la littérature québécoise et francophone. Premier opus d’une vaste uchronie de fantasy ce roman nous propulse dans le petit village d’Aurepas au sein d’une France parallèle de 1789 où la religion dominatrice des Géminites professe que Jésus à eu une sœur jumelle, Sophia, et que celle-ci a bâti l’Eglise après l’ascension de son frère dans l’Entremonde, dimension intermédiaire dans laquelle voyagent les âmes encore attachées à la Terre, et d’où provient toute la magie divine canalisée par les ecclésiastes et les mages. Dans cette France décalée naissent de rares enfants doués d’un talent qui leur permettra de maîtriser l’énergie divine pour le plus grand bien de la communauté à laquelle ils appartiennent. L’action de ce premier tome se focalise sur deux jumeaux, Pierrino et Senso, et leur sœur cadette Jiliane Garance, qui ne parle pas. Ceux-ci orphelin depuis la mort accidentelle de leurs parents à leur naissance, grandissent dans la riche maison familiale dirigée par leur grand-père Sigismond, qui les guide dans l’apprentissage de la vie avec l’aide de domma Castelet et de dom Patenaude, les ecclésiastes de leur paroisse. Doté d’un don réellement singulier, Jiliane entretient un lien invisible avec ses frères dont elle ne peut être séparée, mais aussi avec sa grand-mère, qui vient d’ailleurs, et vit en retrait avec ses chats et ses serviteurs dans une pièce de leur étrange demeure. C’est justement en cherchant une pièce introuvable, possédant une fenêtre invisible, que les enfants tombent sur une curieuse carte magique. En la transperçant d’un stylet les jumeaux se voient transportés autre part où ils rencontrent une bouleversante créature ailée, tandis que Jiliane, pour sa part, retrouve l’usage de la parole. Dés lors ils comprennent que la magie fait partie du mystère entourant leur famille et la Maison de l’Oubli. Une magie fondée sur des structures distinctives associées aux grands Quartiers qui découpent la Terre et l’Entremonde, et ne s’harmonisant entre elles qu’après une difficile acclimatation. Cartes géographiques, arbres généalogiques, cartes de tarot, chambres secrètes, morts suspectes, dédoublement de personnages et explorations de divers mondes ne sont que quelques uns des multiples éléments composant ce roman ambitieux, projet littéraire de la même envergure que le cycle de Tyranaël également paru chez le même éditeur où Elisabeth Vonarburg à pleinement le loisir d’exprimer son indiscutable talent dont on aura un excellent aperçu en lisant l’interview qu’elle a donné à Christophe Sambre dans Khimaira 11. A noter que ce roman a fait l’objet chez l’éditeur québécois Alire d’une édition spéciale en grand format spécialement destinée au public français. C'est dans ce roman que l'on entend parler pour la première fois du dragon Hyundpènh, appelé Anc^tre dans le Conte de la Création parce qu'il s'était unis avec les humains (Rééditions : ● Alire-Grand Format 85, 7/2005 — 688 p., 22,50 €/Couv. : Jacques Lamontagne (édtition grand format spécialement destinée au public français) ● Le Livre de poche-Fantasy 27017, 6/2007 — 724 p., 8 €/Couv. : Marc Simonetti)

Informations

Date de sortie : 06/2005
Statut : Edition originale
Série : Reine de mémoire (N° 1)
Collection : ALIRE ROMANS (N° 85)
Editeur : Alire
Catégorie : Roman
Genre : Uchronie
Age : A
Biblio : O
Pages : 688
Prix : 22.50 €


Auteur(s) : VONARBURG Elisabeth
Couverture(s) : LAMONTAGNE Jacques