Marches du trône (les)

Résumé

→ Avec la traduction de la troisième partie du troisième tome américain s’achève le second cycle majeur de Robin Hobb, celui des Aventuriers de la mer. Bien que le découpage français en trois livraisons pour un seul volume US ait un peu tendance à saucissonner l’intrigue, on ne peut qu’être captivé par la fin de cette fabuleuse aventure qui voit éclater les vérités cachées, tandis que les destins s’accomplissent et que, mystérieusement, les prophéties d’Ambre prennent vie. Mais, un petit retour en arrière s’impose pour mieux appréhender l’histoire. Tout d’abord celle-ci concerne la famille Vestrit, vieille faille de marchands de Terrilville détentrice de la Vivacia, une vivenef, c’est à dire un vaisseau animé d’une vie magique grâce au bois sorcier dont il a été façonné. Or cette dernière lui a été dérobée par le capitaine Kennit, un audacieux flibustier qui rêve de devenir roi des îles pirates. Althéa Vestrit , fille de l’ancien capitaine de la Vivacia, et son amant Braschen Trell, entendent cependant la récupérer. Pour cela ils ont réveillé le Parangon, une vivenef abandonnée et considérée comme folle. Pendant ce temps, à Terrilville, la guerre civile fait rage entre les anciennes familles et les nouveaux marchands. Et pendant que la cité tente de se détacher du contraignant gouvernorat de Jaimaillia à laquelle elle est pieds et poings liés, une alliance de cette dernière et de l’Empire chalcédiens ruine ses frêles espoirs de liberté. Enfin, au cœur du Désert des Pluies, l’antique cité des anciens s’est écroulée à la suite d’un tremblement de terre, tandis que Malta Vestrit, son frère Selden et Reyn Khurprus ont réussi à libérer Tintaglia, le dernier dragon femelle de son espèce. Lorsque débute ce 9ème et dernier tome, le redoutable Kennit croit bien avoir envoyé Parangon par le fond avec son équipage, et laisse bientôt libre cours à ses ambitions démesurées. Mais il se heurte vite à Althéa, prête à tout pour récupérer la Vivacia ainsi qu’à la flotte de guerre jamaillienne qui affrontent bientôt les vaisseaux pirates, tandis que les serpents commencent à prendre une part de plus en plus déterminante dans le développement du récit. Une fin en apothéose où se rejoignent et s’entremêlent tous les protagonistes du cycle, tandis que la présence de Tintaglia sert de trait d’union avec l’autre série phare de l’auteur, L’Assassin royal, où la dragonne est partie prenante dans les ultimes volumes du cycle. Alors qu’a débuté l’autre petit joyau qu’est Le soldat Chamane (toujours chez Pygmalion) on ne peut que s’incliner devant le brio et la facilité avec laquelle Robin Hobb, alias Megan Lindholm, conduit son intrigue, ne ménageant aucun temps mort dans une aventure émaillée de multiples péripéties et portée par des personnages charismatiques dont les actes et le ressenti nous renvoient vers des thèmes chers à l’auteur : le féminisme, la famille, le pouvoir, et l’importance de la mémoire

Informations

Date de sortie : 01/2009
Statut : Réédition
Série : AVENTURIERS DE LA MER (LES) (N° 9)
Collection : J'Ai Lu Fantasy (N° 8842)
Editeur : J'Ai Lu
Catégorie : Roman
Genre : Série Culte
Age : A
Biblio : N
Pages : 384
Prix : 7.60 €


Auteur(s) : HOBB Robin
Couverture(s) : MADRAS Vincent
Traducteur(s) : DAVID-MARESCOT Véronique