Daniel LEMOINE

Biographie

Dans la ville de province où Daniel Lemoine a passé les dix-huit premières années de sa vie, à l'époque des Traction, des Arondes et des Frégates, les seuls Anglais qu'on voyait étaient ceux qui empruntaient la nationale 7, dans un sens puis dans l'autre, tout au long de l'été. Daniel Lemoine fait référence aux automobiles, qui ont bercé son enfance, parce que son grand-père, patron d'une petite carrosserie, a été et demeure son modèle. L'artisan est libre. Les Carnets du major Thompson puis la découverte de George Orwell, au lycée, lui ont offert un goût de la langue et de la civilisation britanniques qui ne s'est jamais démenti. La "Série noire" et le rock lui ont fait découvrir l'Amérique. La linguistique, à une époque où Chomsky n'était pas traduit, et la science-fiction l'ont amené à beaucoup lire en anglais. près de brefs passages dans des branches qui ne lui convenaient pas, Daniel Lemoine a décidé de tenter de traduire et s'est jeté à l'eau. Pierre Belfont lui a donné sa chance. Ensuite, il a traduit beaucoup de SF (Orson Scott-Card, C. J. Cherryh, Poul Anderson, Brian Stableford, bien d'autres, ainsi que de très nombreuses nouvelles pour "Fiction"). Des années plus tard, à la "Série noire", il a eu la chance de traduire Lawrence Block et Stuart Kaminsky, puis Michael Guinzburg, Eddie Little et Alex Abella. David Peace, Ian Rankin et Ken Bruen ont largement dominé ces dix dernières années. Malgré les doutes et les difficultés ces nombreuses années consacrées modestement – le traducteur emprunte la personnalité de l'auteur, se dissimule pour ainsi dire derrière elle – à la littérature lui ont apporté et lui procurent encore de grandes satisfactions

Contributions


Traducteur : Oubliés de Gehenna (les), Witchdame.